26.07.18 in ambassadeurs
julia jean baptiste
Raconte moi ce qui t’a amené à ce métier ?
J’ai eu la chance de grandir dans la musique grâce à deux parents mélomanes, ils m’ont littéralement biberonné de new wave et de bossa nova. Je me suis mise à chanter très jeune, puis sont venus les cours de chant suivis de la guitare à 14 ans. Arrivée à Paris pour mes études, j’étais aussi entourée de musiciens, j’ai commencé à poser ma voix sur des chansons en duo ou bien en faisant des choeurs avant d’être repérée par un label avec lequel j’ai sorti la chanson Confetti. Je suis ensuite partie en tournée avec le groupe Pendentif qui venait de sortir un premier album à la suite de cette tournée, j’ai intégré le groupe. Nous avons alors réalisé ensemble un second album qui est sorti au mois de février.
Qu’est-ce qui nourrit ton style musical, quelle est la source de ton inspiration ?
J’écris mes textes en observant le monde et le gens qui m’entourent. Je suis maintenant plus inspirée par la réalité que par les fantasmes et les rêves qui m’habitaient avant. Je suis une conteuse, je peux faire le récit de la vie de quelqu’un que j’ai croisé ou bien décrire le moment où le soleil perce un instant au parc de la Villette. Sous mes émotions romancées se trouve toujours une vérité, quelque chose de vécu.
Quelles sont les personnes qui constituent des références pour toi dans ton métier ?
Il y a d’abord David Bowie que j’ai vraiment découvert à 15 ans en regardant le film CRAZY. Ce film fut une épiphanie, je suis tombée littéralement amoureuse du personnage et de cette période glam rock de Ziggy Stardust. J’ai donc grandi avec lui, cela change tout de grandir avec un génie. Sa présence est juste incroyable, au delà de sa façon de bouger que je reprends sans même m’en rendre compte, il fait partie de mes paramètres de départ. Il y a Sade aussi, une anti-diva que j’aime énormément. Elle a cette manière unique de poser sa voix, c’est une émotion qui n’est jamais imposée ou dictée mais au contraire soufflée et qui laisse à l’autre la part à l’interprétation.
Quel compliment aimerais tu entendre où ré-entendre dans ton métier ?
Qu’on me dise en écoutant une chanson « c’est toi » parce que les histoires que l’on raconte doivent faire sens avec ce que l’on est, sinon on se travestit inutilement et rien n’est incarné. C’est seulement à ce moment là qu’on peut à mon sens émouvoir les gens, les faire frissonner…
La ville ou la destination qui t’inspire ou te ressemble ?
Le Brésil, sans même y être allée, pour ses rythmes chaloupés et le sourire des gens. Cela m’a donné envie d’écrire la chanson Sao Paulo. Mon père écoutait de la Bossa Nova, je pense que j’aimais ce pays déjà in utéro. J’ai toujours rêvé de partir sur un petit bateau depuis la côte bretonne pour accoster à Rio de janeiro.
Je voudrais y vivre pleinement surtout pas comme une vacancière. En attendant ce moment, je me suis infiltrée dans la communauté de brésiliens à Paris, cela compense pour le moment.
J’ai eu la chance de grandir dans la musique grâce à deux parents mélomanes, ils m’ont littéralement biberonné de new wave et de bossa nova. Je me suis mise à chanter très jeune, puis sont venus les cours de chant suivis de la guitare à 14 ans. Arrivée à Paris pour mes études, j’étais aussi entourée de musiciens, j’ai commencé à poser ma voix sur des chansons en duo ou bien en faisant des choeurs avant d’être repérée par un label avec lequel j’ai sorti la chanson Confetti. Je suis ensuite partie en tournée avec le groupe Pendentif qui venait de sortir un premier album à la suite de cette tournée, j’ai intégré le groupe. Nous avons alors réalisé ensemble un second album qui est sorti au mois de février.
Qu’est-ce qui nourrit ton style musical, quelle est la source de ton inspiration ?
J’écris mes textes en observant le monde et le gens qui m’entourent. Je suis maintenant plus inspirée par la réalité que par les fantasmes et les rêves qui m’habitaient avant. Je suis une conteuse, je peux faire le récit de la vie de quelqu’un que j’ai croisé ou bien décrire le moment où le soleil perce un instant au parc de la Villette. Sous mes émotions romancées se trouve toujours une vérité, quelque chose de vécu.
Quelles sont les personnes qui constituent des références pour toi dans ton métier ?
Il y a d’abord David Bowie que j’ai vraiment découvert à 15 ans en regardant le film CRAZY. Ce film fut une épiphanie, je suis tombée littéralement amoureuse du personnage et de cette période glam rock de Ziggy Stardust. J’ai donc grandi avec lui, cela change tout de grandir avec un génie. Sa présence est juste incroyable, au delà de sa façon de bouger que je reprends sans même m’en rendre compte, il fait partie de mes paramètres de départ. Il y a Sade aussi, une anti-diva que j’aime énormément. Elle a cette manière unique de poser sa voix, c’est une émotion qui n’est jamais imposée ou dictée mais au contraire soufflée et qui laisse à l’autre la part à l’interprétation.
Quel compliment aimerais tu entendre où ré-entendre dans ton métier ?
Qu’on me dise en écoutant une chanson « c’est toi » parce que les histoires que l’on raconte doivent faire sens avec ce que l’on est, sinon on se travestit inutilement et rien n’est incarné. C’est seulement à ce moment là qu’on peut à mon sens émouvoir les gens, les faire frissonner…
La ville ou la destination qui t’inspire ou te ressemble ?
Le Brésil, sans même y être allée, pour ses rythmes chaloupés et le sourire des gens. Cela m’a donné envie d’écrire la chanson Sao Paulo. Mon père écoutait de la Bossa Nova, je pense que j’aimais ce pays déjà in utéro. J’ai toujours rêvé de partir sur un petit bateau depuis la côte bretonne pour accoster à Rio de janeiro.
Je voudrais y vivre pleinement surtout pas comme une vacancière. En attendant ce moment, je me suis infiltrée dans la communauté de brésiliens à Paris, cela compense pour le moment.
« j’écris mes textes en observant le monde et le gens qui m’entourent. je suis maintenant plus inspirée par la réalité que par les fantasmes et les rêves qui m’habitaient avant. je suis une conteuse. »
Comment définirais tu ta façon d’être et de vivre ?
J’ai grandi entourée de musique mais aussi de beaucoup d’amour, mes parents m’ont permis d’aborder la vie de la meilleure manière possible. Il faut vivre passionnément sans se laisser atteindre par les choses qu’on ne peut pas contrôler. J’essaie de toujours être heureuse, je suis convaincue que les choses arrivent pour le mieux, ainsi ce qui ne fonctionne pas ne devait pas fonctionner. Ma mère m’a appris à apprécier chaque petit bonheur, je les savoure sans les chercher. J’ai choisi de lever toujours la tête pour découvrir ce qui est beau plutôt que de simplement regarder devant moi.
Tes thèmes de prédilection dans ta musique ?
Tant pis pour l’originalité, l’amour bien sûr ! C’est le sujet universel qui inspire le monde et l’art. Il s’agit toujours d’émotions, de celles que l’on regrette, de celles que l’on décide de cacher derrière un masque (j’ai récemment écrit une chanson sur ce sujet). D’un point de vue mélodique, il y a bien sûr la bossa nova, pour son côté légèrement en retard, sa construction qui me rappelle les vagues, sa simplicité et son immédiateté.
la personne avec qui tu rêverais de chanter ?
Je dirais un duo avec Mac Demarco. Pour son écriture, ses thèmes, son humour sur lui-même, son humilité, il n’essaie pas d’être glamour à tout prix.
As-tu des rituels dans la vie ?
Avant un concert je respire longtemps, seule, lentement, je médite en quelque sorte sur la chance que j’ai d’être où je suis, sur la bienveillance dont je bénéficie. Cela me permet de transformer le stress en excitation et en puissance pour être dans le don immédiat, pour profiter et faire profiter. Au quotidien, je me déplace uniquement en vélo donc j’observe ce qui se trouve autour de moi, l’architecture en particulier - ma mère est architecte - et regarder le ciel encore et toujours… Récemment j’ai même pleuré sur mon vélo en le regardant tandis que je découvrais l’important c’est la rose, de Gilbert Bécaud dans sa version espagnole.
J’ai grandi entourée de musique mais aussi de beaucoup d’amour, mes parents m’ont permis d’aborder la vie de la meilleure manière possible. Il faut vivre passionnément sans se laisser atteindre par les choses qu’on ne peut pas contrôler. J’essaie de toujours être heureuse, je suis convaincue que les choses arrivent pour le mieux, ainsi ce qui ne fonctionne pas ne devait pas fonctionner. Ma mère m’a appris à apprécier chaque petit bonheur, je les savoure sans les chercher. J’ai choisi de lever toujours la tête pour découvrir ce qui est beau plutôt que de simplement regarder devant moi.
Tes thèmes de prédilection dans ta musique ?
Tant pis pour l’originalité, l’amour bien sûr ! C’est le sujet universel qui inspire le monde et l’art. Il s’agit toujours d’émotions, de celles que l’on regrette, de celles que l’on décide de cacher derrière un masque (j’ai récemment écrit une chanson sur ce sujet). D’un point de vue mélodique, il y a bien sûr la bossa nova, pour son côté légèrement en retard, sa construction qui me rappelle les vagues, sa simplicité et son immédiateté.
la personne avec qui tu rêverais de chanter ?
Je dirais un duo avec Mac Demarco. Pour son écriture, ses thèmes, son humour sur lui-même, son humilité, il n’essaie pas d’être glamour à tout prix.
As-tu des rituels dans la vie ?
Avant un concert je respire longtemps, seule, lentement, je médite en quelque sorte sur la chance que j’ai d’être où je suis, sur la bienveillance dont je bénéficie. Cela me permet de transformer le stress en excitation et en puissance pour être dans le don immédiat, pour profiter et faire profiter. Au quotidien, je me déplace uniquement en vélo donc j’observe ce qui se trouve autour de moi, l’architecture en particulier - ma mère est architecte - et regarder le ciel encore et toujours… Récemment j’ai même pleuré sur mon vélo en le regardant tandis que je découvrais l’important c’est la rose, de Gilbert Bécaud dans sa version espagnole.
« J’ai grandi entourée de musique mais aussi de beaucoup d’amour, mes parents m’ont permis d’aborder la vie de la meilleure manière possible. Il faut vivre passionnément sans se laisser atteindre par les choses qu’on ne peut pas contrôler. »
La musique qui t’énerve ?
Il y en a beaucoup et les goûts peuvent évoluer, ainsi avant j’aurais dit le rap, mais je suis revenue sur ce point. J’avoue en revanche une aversion toute particulière pour la « latino commerciale » !
Un endroit de prédilection où te trouver habituellement
J’ai emménagé à Pantin il y a deux ans. Nous avons découvert la Brasserie Gallia, un ancien entrepôt transformé en espace vivant. Les enfants y courent, les gens s’y mélangent, je peux y passer une après-midi entière à simplement observer les gens.
Ton objet fétiche ? Combien pèse-t-il ?
Mon vélo ! Je l’ai hérité de ma grand-mère qui l’avait utilisé pendant 30 ans, j’y suis donc terriblement attachée. C’est une bicyclette mixte Peugeot des années 70, une merveille. Il doit faire 12 kilos.
Ce qui a du poids dans ta vie ?
Ma famille et mes amis. Ce sont les seuls qui ont une influence sur mon bonheur.
Tes objets LE GRAMME, quels sont-ils ? Comment les portes tu ? Qu’est ce qui t’attire chez le gramme ?
Mon alliance et celle de mon amoureux. Une Alliance 1g demi-jonc Or rouge poli pour moi et 3g Or blanc brossé pour lui. J’aime la simplicité de leurs lignes, leur pureté. Elles vont à l’essentiel, elle sont pour moi comme un tatouage, quelque chose qu’on porterait tous les jours et qui ferait partie de nous.
Si tu devais écrire une chanson sur LE GRAMME ?
Ce serait une chanson sur les choses dont on ne sépare pas, sur l’importance de distinguer l’essentiel ou sur un ami qui ne nous quitte jamais.
Il y en a beaucoup et les goûts peuvent évoluer, ainsi avant j’aurais dit le rap, mais je suis revenue sur ce point. J’avoue en revanche une aversion toute particulière pour la « latino commerciale » !
Un endroit de prédilection où te trouver habituellement
J’ai emménagé à Pantin il y a deux ans. Nous avons découvert la Brasserie Gallia, un ancien entrepôt transformé en espace vivant. Les enfants y courent, les gens s’y mélangent, je peux y passer une après-midi entière à simplement observer les gens.
Ton objet fétiche ? Combien pèse-t-il ?
Mon vélo ! Je l’ai hérité de ma grand-mère qui l’avait utilisé pendant 30 ans, j’y suis donc terriblement attachée. C’est une bicyclette mixte Peugeot des années 70, une merveille. Il doit faire 12 kilos.
Ce qui a du poids dans ta vie ?
Ma famille et mes amis. Ce sont les seuls qui ont une influence sur mon bonheur.
Tes objets LE GRAMME, quels sont-ils ? Comment les portes tu ? Qu’est ce qui t’attire chez le gramme ?
Mon alliance et celle de mon amoureux. Une Alliance 1g demi-jonc Or rouge poli pour moi et 3g Or blanc brossé pour lui. J’aime la simplicité de leurs lignes, leur pureté. Elles vont à l’essentiel, elle sont pour moi comme un tatouage, quelque chose qu’on porterait tous les jours et qui ferait partie de nous.
Si tu devais écrire une chanson sur LE GRAMME ?
Ce serait une chanson sur les choses dont on ne sépare pas, sur l’importance de distinguer l’essentiel ou sur un ami qui ne nous quitte jamais.
« Ce serait une chanson sur les choses dont on ne sépare pas, sur l’importance de distinguer l’essentiel ou sur un ami qui ne nous quitte jamais. »